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L'exécutif de la "Coopération islamique" appelle à prendre des mesures efficaces pour prévenir la répétition d'incidents d'incendie du Saint Coran

Jeddah (UNA) - Le Comité exécutif de l'Organisation de la coopération islamique a fermement condamné les récentes attaques ignobles contre le Saint Coran en Suède, aux Pays-Bas et au Danemark, appelant dans sa déclaration finale aux gouvernements des pays concernés de prendre des mesures efficaces pour empêcher la récurrence de ces actes ignobles.
Hier mardi, le comité a tenu une réunion extraordinaire au siège du Secrétariat général de l'Organisation à Djeddah, à l'invitation de la Turquie, pour discuter de la récente profanation du Saint Coran survenue en Suède, aux Pays-Bas et au Danemark.
Le Comité a déploré le nombre croissant d'incidents d'intolérance et de violence raciales et religieuses au niveau mondial, y compris le phénomène de l'islamophobie, et a exhorté tous les États Membres de l'Organisation des Nations Unies à appliquer le paragraphe 150 de la Déclaration et du Programme d'action de Durban.
Le Comité a condamné toutes les tentatives visant à profaner le caractère sacré du Saint Coran et d'autres valeurs, symboles et saintetés islamiques, y compris le Saint Prophète (que Dieu le bénisse et lui accorde la paix), sous prétexte de liberté d'expression, ce qui contredit la l'esprit des articles 10 et 20 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Elle appelle la communauté internationale à faire face à ces tentatives.
Le Comité a appelé les ambassadeurs des États membres de l'OCI accrédités dans les capitales où se produisent des actes odieux contre le Saint Coran et d'autres symboles et saintetés de l'Islam à déployer des efforts collectifs au niveau des parlements nationaux, des médias, de la société civile organisations, ainsi que des institutions gouvernementales, à exprimer la position de l'OCI Il a exhorté les autorités compétentes à prendre les mesures législatives nécessaires pour criminaliser de telles attaques, en tenant compte du fait que l'exercice de la liberté d'expression implique des devoirs et des responsabilités particuliers.
Il a appelé toutes les missions de l'OCI à l'étranger (New York, Genève et Bruxelles) à prendre la tête des organisations internationales auprès desquelles elles sont accréditées afin de lutter contre les actes de haine contre l'islam et ses symboles et sa sainteté en interprétant les conventions pertinentes, ainsi qu'en développant de nouveaux textes juridiques internationaux à cet effet.
Le comité a exhorté les musulmans qui détiennent les nationalités des pays dans lesquels se produisent des attaques anti-islamiques contre le Saint Coran et d'autres valeurs et symboles de l'islam à recourir aux tribunaux locaux et à épuiser toutes les procédures judiciaires locales, sous la direction d'un avocat spécialisé. conseiller juridique, avant de saisir les instances judiciaires internationales, le cas échéant.
Le Comité a demandé à tous les États Membres d'examiner les progrès accomplis dans la mise en œuvre du Plan d'action du Groupe des Huit approuvé à l'unanimité par la résolution 16/18 du Conseil des droits de l'homme, soulignant son importance en tant qu'étape importante dans les efforts déployés par l'ONU pour lutter contre l'incitation à la haine, la discrimination, la stigmatisation et la violence fondées sur la religion ou la conviction, et appelant à tout mettre en œuvre pour maintenir le consensus international sur cette importante initiative de l'Organisation de la coopération islamique.
Elle a réaffirmé le rôle essentiel que l'engagement politique au plus haut niveau a joué dans la mise en œuvre pleine et effective de la résolution 16/18 du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, et a exhorté les États à attacher une importance particulière à la criminalisation de l'incitation à la violence fondée sur la religion ou la conviction, tout en reconnaître le rôle positif que joue le débat et un dialogue ouvert, constructif, respectueux et interreligieux à cet égard.
Il a appelé tous les gouvernements à mettre pleinement en œuvre leurs cadres juridiques et administratifs existants au niveau national et/ou à adopter de nouvelles lois, si nécessaire, conformément à leurs obligations en vertu des normes et standards du droit international, afin de protéger tous les individus et communautés contre la haine et la violence fondées sur la religion et les convictions, et pour protéger les lieux de culte. .
Elle a souligné l'importance d'encourager le dialogue, la compréhension et la coopération entre les religions, les cultures et les civilisations, et de rejeter la haine et l'extrémisme afin de parvenir à la paix et à l'harmonie dans le monde, qui sont les principes préconisés par le message d'Amman.
Le Comité a appelé le Secrétariat général de l'Organisation de la coopération islamique à travailler avec les acteurs, les organisations, les médias internationaux et les sites de réseaux sociaux pour sensibiliser le monde à l'islamophobie, à la haine et à l'intolérance à l'égard des musulmans, et à lutter efficacement contre ce phénomène en coordination avec les autorités nationales. et organisations internationales.
Il a appelé les États membres et le Secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique à prendre des mesures immédiates pour renforcer l'Observatoire de l'islamophobie au sein du Secrétariat général, en le transformant en un département à part entière, en allouant les ressources nécessaires pour permettre à l'observatoire de fonctionner efficacement, mettre en œuvre des programmes concrets sur le terrain et faciliter sa liaison avec d'autres centres et mécanismes concernés par le suivi du phénomène de l'islamophobie dans le monde.
Le Comité a également appelé à la nomination d'un Envoyé spécial du Secrétaire général de l'OCI sur l'islamophobie, dans la limite des ressources disponibles, pour diriger les efforts collectifs au nom de l'Organisation de la coopération islamique.

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