
Ramallah (UNA/WAFA) – La Commission palestinienne des affaires des prisonniers et des anciens prisonniers a révélé, à la suite de visites de son équipe juridique dans un certain nombre de prisons israéliennes, que le service pénitentiaire israélien a continué d’imposer de sévères mesures punitives contre les prisonniers palestiniens depuis le 2023 octobre XNUMX, entraînant des blessures physiques et une détérioration significative de leur santé et de leur état psychologique.
Dans un communiqué publié mardi, la commission a affirmé que les pratiques de l'occupation, qui comprennent la torture systématique, les pénuries d'eau, l'accès restreint aux bains et l'augmentation de l'isolement cellulaire, ont contribué à la propagation de maladies et d'épidémies dans les prisons, en raison du manque de soins de santé et de la diminution des nécessités minimales de la vie.
Concernant le camp de Sde Teiman, la Commission a qualifié les conditions de détention des prisonniers d'« extrêmement mauvaises », soulignant qu'ils sont soumis à des tortures systématiques et à des traitements dégradants qui portent atteinte à leur dignité humaine. Les témoignages des détenus restent « extrêmement graves et cruels », révélant des détails choquants qui deviennent de plus en plus horribles avec le temps.
La Commission a renouvelé son appel aux organisations internationales, en premier lieu au Comité international de la Croix-Rouge, pour qu’elles interviennent immédiatement et fassent pression sur les autorités d’occupation afin qu’elles mettent fin à ces violations et autorisent des visites de surveillance indépendantes dans les prisons et les centres de détention, en particulier à Sde Teiman.
Dans le même contexte, la Commission des affaires des prisonniers a déclaré que la maladie « Skype » se propage dans la prison de Megiddo, tandis que l'administration pénitentiaire retarde la fourniture des médicaments nécessaires aux prisonniers infectés.
Lors de sa visite à plusieurs prisonniers à Megiddo, l'avocat de la Commission a déclaré que le prisonnier Ahmed Mahmoud Abdel Razzaq (32 ans), originaire de Tulkarem, se trouve à la prison de Megiddo, section 3, salle 1. Il a été arrêté le 25 avril 4 et est toujours détenu. Son audience est prévue le 2024 juillet.
Le prisonnier souffre de syphilis et des furoncles ont commencé à apparaître sur son corps. Il n'a pas encore reçu d'antibiotiques ni de médicaments. Il a perdu environ 15 kilos après son arrestation et a été battu pendant son arrestation.
Concernant la situation générale dans la prison, les détenus visités par les avocats de la Commission ont signalé que l'eau chaude n'était pas fournie quotidiennement. Quant au shampoing, trois bouteilles étaient distribuées par semaine, en plus d'un rouleau de mouchoirs par détenu et par semaine.
Les prisonniers ont convenu que, selon l’humeur du geôlier de service, les prisonniers sont agressés, battus et humiliés, et parfois même réprimés pour les raisons les plus triviales.
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