
Le Caire (UNA/WAFA) – Le Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres des Affaires étrangères a affirmé son rejet catégorique de toute forme de déplacement du peuple palestinien et l’a considéré comme un crime de génocide.
C'est ce qui ressort d'un communiqué publié par la 163ème session de la Conférence des ministres arabes des Affaires étrangères, tenue au siège du Secrétariat général dans la capitale égyptienne, le Caire, et présidée par le vice-Premier ministre et ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi.
Le Conseil a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités face à tout déplacement du peuple palestinien résultant des pratiques israéliennes, ainsi qu’à assumer ses responsabilités dans la mise en œuvre de l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice concernant la construction du mur de séparation raciste et à renvoyer le dossier du mur à la Cour pénale internationale, en vue de son inclusion parmi les crimes de guerre qui violent le droit international.
Il a mis en garde contre les plans systématiques et illégaux du gouvernement d’occupation israélien visant à augmenter le nombre de colons israéliens à un million, dans le but de créer un fait accompli complexe qui sape les fondements de la paix et de la solution à deux États, et consolide le régime d’apartheid imposé par Israël, la puissance occupante, au peuple palestinien, et condamne fermement l’expansion des colonies visant à construire près d’un millier d’unités de colonies à Jérusalem-Est.
Français Il a condamné les crimes d'agression et de génocide qu'Israël, puissance occupante illégale, continue de commettre contre le peuple palestinien depuis plus de 565 jours, en ciblant plus de 165 XNUMX civils palestiniens parmi les martyrs, les blessés et les disparus, et en soumettant le peuple palestinien à la famine et à un siège meurtrier qui coupe tous les moyens de vie dans la bande de Gaza, et la destruction systématique des quartiers résidentiels, des hôpitaux, des écoles, des universités, des mosquées, des églises, des infrastructures vitales, des systèmes de santé, de secours et de défense civile dans la bande de Gaza, et d'autres biens civils protégés par le droit international, en particulier le droit international humanitaire, à la lumière des discours de haine, du racisme et de l'incitation pratiqués par le gouvernement d'occupation israélien, qui constituent la preuve d'une intention préalable de commettre le crime de génocide contre le peuple palestinien.
Le Conseil de la Ligue arabe a exprimé son rejet catégorique de toute forme de déplacement du peuple palestinien hors ou à l’intérieur de son territoire, sous quelque nom, circonstance, justification ou prétexte que ce soit, considérant cela comme faisant partie du crime de génocide et d’une violation flagrante du droit international. Elle a également condamné les politiques de famine et de terre brûlée visant à forcer le peuple palestinien à quitter sa terre, tout en soulignant la nécessité d’obliger Israël, puissance occupante, à respecter les résolutions pertinentes de la légitimité internationale, qui rejettent toute tentative de modifier la composition démographique du territoire palestinien.
Il a également fermement condamné la puissance occupante illégale pour son refus de se conformer aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et à la livraison immédiate, inconditionnelle et généralisée de l'aide humanitaire dans toute la bande de Gaza, y compris les résolutions 2735 (2024), 2728 (2024), 2712 (2023) et 2720 (2023), ainsi que pour son refus de se conformer aux ordonnances de la Cour internationale de Justice concernant des mesures conservatoires pour prévenir le crime de génocide.
Il a appelé le Conseil de sécurité à adopter une résolution en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies qui garantisse qu'Israël, puissance occupante, se conforme aux résolutions pertinentes du Conseil concernant un cessez-le-feu immédiat et le génocide contre le peuple palestinien, l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, la mise en œuvre des ordonnances et des avis consultatifs de la Cour internationale de Justice et la prévention du déplacement du peuple palestinien de ses terres.
Le Conseil a fermement condamné les crimes israéliens systématiques et généralisés contre le peuple palestinien, notamment la destruction systématique des camps de réfugiés palestiniens et de leurs infrastructures, ainsi que les incursions israéliennes quotidiennes dans des dizaines de villes, villages et camps palestiniens, la terreur exercée contre les colons israéliens, le meurtre et les blessures de centaines de citoyens palestiniens, la démolition, l’incendie et la destruction de maisons, de fermes et de propriétés, l’arrestation et la torture de milliers de Palestiniens dans des conditions inhumaines, l’établissement de centaines de points de contrôle israéliens supplémentaires qui ont isolé les villes, les camps et les villages palestiniens les uns des autres, et le mur d’apartheid israélien qui démantèle l’unité géographique du territoire palestinien.
Les ministres ont également fermement condamné l'agression israélienne brutale qui a visé la destruction complète du gouvernorat de Rafah, assiégeant des familles à l'intérieur de la ville et forçant des dizaines de familles à être déplacées de force à pied et à quitter la ville au milieu d'un barrage de roquettes et d'obus d'artillerie, d'exécutions sur le terrain de paramédics, de personnel de la défense civile, d'équipes de sauvetage et de secours, et du contrôle continu de l'armée d'occupation israélienne sur le passage terrestre de Rafah et l'axe Salah al-Din (Philadelphie). Ils ont également condamné les tentatives d’Israël d’établir un nouvel axe (axe Morag) dans la ville palestinienne de Rafah, qui vise à déplacer le peuple palestinien de ses terres, en violation des principes et des lois internationales.
Français Le Conseil de la Ligue a également affirmé son soutien à la vision du Président de l'Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, concernant l'importance de réaliser l'unité nationale basée sur l'engagement envers l'Organisation de libération de la Palestine, seul représentant légitime du peuple palestinien, son programme politique, ses obligations internationales, le principe d'un système, d'une loi et d'une arme légitime, et de permettre au gouvernement de l'Etat de Palestine d'assumer les responsabilités de gouvernance dans la bande de Gaza, dans le cadre de l'unité politique et géographique du territoire palestinien occupé en 1967, et soulignant que l'option démocratique et le recours aux urnes sont le seul moyen de respecter la volonté du peuple de choisir ses représentants à travers des élections générales, présidentielles et législatives, qui se tiendront dans un délai d'un an dans tout le territoire palestinien, à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, et appelant à la création de conditions appropriées pour cela.
Le Conseil a appelé à des efforts concertés de la part de la communauté internationale, y compris des pays et des organisations internationales et régionales, pour contraindre Israël, puissance occupante, à mettre fin à son occupation illégale du territoire palestinien selon les lignes du 4/6/1967, à éliminer complètement ses effets, à verser une indemnisation pour ses dommages dans les meilleurs délais, à mettre en œuvre toutes les dispositions de l'avis consultatif rendu par la Cour internationale de Justice le 19/7/2024 et à mettre en œuvre la résolution n° 24/10-A/RES/ES de l'Assemblée générale des Nations Unies du 18/9/2024, qui a adopté les conclusions de l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice.
Les ministres ont condamné Israël pour avoir établi une administration militaire afin de faciliter le déplacement du peuple palestinien de la bande de Gaza sous le prétexte trompeur de « migration volontaire », révélant un plan délibéré visant à vider la bande de Gaza de sa population et à modifier sa composition démographique, ouvrant la voie à la liquidation systématique de la cause palestinienne.
Les ministres ont souligné que la mise en œuvre par le gouvernement d'occupation israélien de ses plans visant à annexer une partie quelconque des territoires palestiniens occupés en 1967 constitue un nouveau crime de guerre israélien.
Le Conseil a appelé la communauté internationale à exercer des pressions et à imposer des mesures punitives dissuasives à Israël, la puissance occupante, pour l’obliger à mettre un terme à ses plans et pratiques illégaux d’annexion et de colonisation qui compromettent les chances de parvenir à la paix et à la solution à deux États.
Le Conseil de la Ligue a exhorté la Cour internationale de Justice à accélérer sa décision sur l’affaire déposée par la République d’Afrique du Sud contre Israël, l’accusant de ne pas avoir rempli ses obligations en vertu de la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide. Elle a souligné l’importance de la conclusion de la Cour selon laquelle le peuple palestinien est protégé par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, et a obligé Israël, la puissance occupante, à mettre en œuvre les mesures provisoires ordonnées par la Cour les 26/1/2024, 28/3/2024 et 24/5/2024, pour mettre fin aux massacres de civils palestiniens et à leurs atteintes physiques et mentales, pour cesser d’empêcher les naissances et pour arrêter l’afflux de secours et d’aide médicale vers l’ensemble de la bande de Gaza. Elle a exprimé sa gratitude aux États qui ont rejoint l’affaire et a exhorté les États épris de paix qui adhèrent au droit international à la rejoindre.
Il a appelé tous les États à coopérer avec la Cour pénale internationale dans la mise en œuvre des mandats d’arrêt qu’elle a émis contre les responsables israéliens responsables de crimes contre le peuple palestinien, qui relèvent de la compétence de la Cour.
Le Conseil de la Ligue a exhorté la Cour pénale internationale à mener à bien une enquête criminelle sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par Israël contre le peuple palestinien sans défense, y compris les crimes de colonisation et d’annexion, le génocide et l’agression contre Gaza, le meurtre de civils, de journalistes et de paramédicaux, et le déplacement forcé de Palestiniens. Elle a salué les efforts des États, des organisations et des particuliers qui ont soumis des saisines et des plaintes à la Cour concernant ces crimes, et a exhorté les États soucieux de garantir la justice pour les victimes et de prévenir l’impunité des auteurs à soumettre davantage de saisines de la Cour concernant la situation en Palestine.
Il a également exprimé sa condamnation du manquement de la Hongrie à mettre en œuvre les décisions de la Cour pénale internationale et de son retrait de celle-ci, ce qui constitue une grave régression par rapport à ses obligations juridiques en vertu du Statut de Rome, compromet les efforts internationaux visant à obtenir justice et à tenir les auteurs de crimes graves responsables, et fournit une dangereuse couverture politique à l'impunité.
Il a exhorté les associations de défense des droits de l’homme, les syndicats d’avocats, les organisations de la société civile et les communautés arabes et islamiques des pays dotés de la compétence universelle à intenter une action en justice contre les criminels de guerre et les membres de l’armée d’occupation qui ont participé à la commission de crimes contre le peuple palestinien.
Le Conseil a affirmé la mise en œuvre des résolutions du sommet arabe visant à briser le blocus israélien sur la bande de Gaza et à permettre l’entrée d’une aide humanitaire et de secours suffisante dans toute la bande de Gaza par voie terrestre, maritime et aérienne.
Le Conseil de la Ligue a également condamné Israël, la puissance occupante, pour avoir violé l'accord de cessez-le-feu conclu grâce aux efforts égyptiens, qataris et américains. Elle a soutenu l’achèvement de la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu dans ses deuxième et troisième phases, conduisant à une cessation permanente de l’agression contre Gaza et à un retrait israélien complet de la bande, garantissant un accès sûr, adéquat et rapide à l’aide humanitaire, aux abris et à l’aide médicale, sans entrave, et la distribution de cette aide dans toute la bande, et facilitant le retour des habitants de la bande dans leurs régions et leurs foyers.
Les ministres des Affaires étrangères ont appelé les États-Unis à revoir leurs positions biaisées à l’égard d’Israël et à travailler avec diligence et sincérité avec les parties concernées pour mettre en œuvre la solution à deux États sur les lignes du 1967 juin XNUMX et pour permettre au peuple palestinien de déterminer son sort dans son État indépendant, souverain, viable et géographiquement contigu. Ils ont appelé les États-Unis à faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à son occupation et cesse ses actions unilatérales qui détruisent la solution à deux États. Ils ont également appelé les États-Unis à annuler le transfert illégal de leur ambassade à Jérusalem occupée, à rouvrir leur consulat général à Jérusalem-Est occupée, à annuler la désignation de l'Organisation de libération de la Palestine, seul représentant légitime du peuple palestinien, comme organisation terroriste, et à rouvrir la mission de l'organisation à Washington.
Français Il a souligné la nécessité d'adopter et de soutenir le droit de l'État de Palestine à devenir membre à part entière des Nations Unies, et d'appeler le Conseil de sécurité à accepter cette adhésion, conformément au contenu de la résolution n° A/ES-10/L.30 de l'Assemblée générale des Nations Unies du 9/5/2024, et d'appeler les États qui n'ont pas encore reconnu l'État de Palestine à le reconnaître immédiatement, et d'appeler au lancement d'un dialogue constructif et intensif entre la Ligue des États arabes et les États qui n'ont pas encore reconnu l'État de Palestine, dans le but d'achever le chemin vers sa reconnaissance, et d'adopter et de soutenir le droit de l'État de Palestine à adhérer aux organisations et conventions internationales, conformément au principe de l'égalité souveraine entre les États de la communauté internationale.
Le Conseil de la Ligue a appelé tous les pays à apporter un soutien politique, financier et juridique au plan arabo-islamique adopté par le Sommet arabe le 4 mars 2025 et par les ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de la coopération islamique le 7 mars 2025 à Djeddah, concernant le redressement et la reconstruction de la bande de Gaza, dans le cadre d'un processus politique qui mène à la réalisation de l'indépendance de l'État de Palestine, assure la consolidation du peuple palestinien sur sa terre, fait face aux tentatives de le déplacer et lui permet d'exercer tous ses droits légitimes. Elle a exhorté les pays et les institutions financières internationales et régionales à fournir rapidement le soutien financier nécessaire à la mise en œuvre du plan.
Il a appelé le Comité ministériel arabe de soutien à l'État de Palestine, présidé par le Royaume de Bahreïn, en sa qualité de président du 33e Sommet arabe, à poursuivre son travail en agissant au niveau international pour soutenir les efforts de l'État de Palestine pour obtenir une plus grande reconnaissance et une pleine adhésion aux Nations Unies, tenir une conférence internationale de paix et fournir une protection internationale au peuple palestinien. Il a également appelé à la coordination dans le cadre du Comité ministériel mixte arabo-islamique pour mener des contacts et effectuer les visites nécessaires dans les capitales internationales afin d'expliquer le plan arabe pour la reconstruction de la bande de Gaza, et d'exprimer la position adhérant au droit du peuple palestinien à rester sur sa terre et à son droit à l'autodétermination.
Le Conseil de la Ligue a salué la convocation d’une conférence internationale au Caire, dans les meilleurs délais, pour le redressement et la reconstruction de la bande de Gaza, en coopération et en coordination avec l’État de Palestine et les Nations Unies. Elle a exhorté la communauté internationale à y participer pour accélérer la réhabilitation et la reconstruction de la bande de Gaza après les destructions causées par l’agression israélienne, et à œuvrer à la création d’un fonds fiduciaire pour recevoir les engagements financiers de tous les pays donateurs et institutions de financement, dans le but de mettre en œuvre des projets de relèvement et de reconstruction.
Il a affirmé son soutien aux efforts visant à convoquer une conférence internationale de haut niveau pour parvenir à une solution à deux États et réaliser l'indépendance de l'État de Palestine, conformément aux références internationales, sous la présidence conjointe du Royaume d'Arabie saoudite et de la France, en juin prochain au siège des Nations Unies.
Il a également souligné l'inclusion de la liste des organisations et groupes extrémistes israéliens qui prennent d'assaut la sainte mosquée Al-Aqsa et sont liés à la colonisation israélienne, comme indiqué dans le rapport du Comité des représentants permanents du 30/1/2024, sur les listes nationales arabes du terrorisme, et l'annonce de la liste de la honte incluse dans le rapport du comité susmentionné pour les personnalités israéliennes qui diffusent le discours de génocide et d'incitation contre le peuple palestinien, en vue de prendre des mesures juridiques contre elles et de les tenir responsables au niveau des tribunaux nationaux et internationaux.
Le Conseil de la Ligue a réaffirmé son engagement en faveur d’une paix juste et globale comme option stratégique pour mettre fin à l’occupation israélienne et résoudre le conflit israélo-arabe conformément au droit international et aux résolutions pertinentes de la légitimité internationale, notamment les résolutions 242 (1967), 338 (1973), 497 (1981), 1515 (2003) et 2334 (2016) du Conseil de sécurité, le principe de la terre contre la paix et l’Initiative de paix arabe de 2002. Elle a également affirmé que la sécurité et la paix dans la région ne peuvent être atteintes qu’en mettant fin à l’occupation coloniale israélienne du territoire de l’État de Palestine, avec Jérusalem-Est comme capitale, et du Golan syrien occupé, et a appelé la communauté internationale à prendre des mesures irréversibles pour réaliser l’indépendance de l’État de Palestine et mettre en œuvre une solution politique fondée sur le droit international et les résolutions pertinentes de légitimité internationale.
Il a souligné l'adhésion à l'Initiative de paix arabe avec tous ses éléments et priorités, car elle constitue la position de consensus arabe unifiée et la base de tout effort visant à raviver la paix au Moyen-Orient. L'initiative stipule que la condition préalable à la paix avec Israël et à la normalisation des relations avec lui est la fin de son occupation de tous les territoires palestiniens et arabes, y compris le Golan syrien occupé, les fermes de Chebaa, les collines de Kfar Shuba et la périphérie de la ville libanaise occupée d'Al-Mari. Cela s’ajoute à la réalisation de l’indépendance de l’État indépendant de Palestine avec pleine souveraineté sur les lignes du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, et au rétablissement des droits inaliénables du peuple palestinien, y compris son droit à l’autodétermination, le droit au retour et à l’indemnisation des réfugiés palestiniens, et une résolution juste de leur problème conformément à la résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations Unies de 1948.
Les ministres ont affirmé que tout plan de paix qui n’est pas conforme aux termes de référence internationaux pour le processus de paix au Moyen-Orient est inacceptable et n’aboutira pas. Ils ont également rejeté toute pression politique ou financière exercée sur le peuple palestinien et ses dirigeants dans le but d’imposer des solutions injustes à la question palestinienne.
Français Le Conseil a également affirmé son soutien au plan de paix présenté par le Président Mahmoud Abbas, Président de l'État de Palestine, dans ses discours devant le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale des Nations Unies, y compris le contenu de son discours devant la 79e session de l'Assemblée générale, et à travailler avec le Quatuor international et les parties internationales actives pour établir un mécanisme international multilatéral crédible pour mettre fin à l'occupation israélienne illégale et parvenir à une paix fondée sur le droit international, les résolutions de légitimité internationale, le principe de la terre contre la paix et la solution à deux États, dans un calendrier précis et sous supervision internationale, conduisant à la fin de l'occupation israélienne du territoire palestinien occupé et à la réalisation de l'indépendance de l'État de Palestine sur les lignes du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, y compris par la convocation d'une conférence internationale à cette fin.
Il a condamné l’exportation, la fourniture ou le transfert d’armes, de munitions et de produits militaires à Israël, puissance occupante, qui les utilise dans le crime de génocide contre le peuple palestinien. Il a appelé les États qui continuent de fournir ou d’exporter des armes et des munitions à Israël, qui sont utilisées pour tuer des civils palestiniens et détruire leurs maisons, leurs hôpitaux, leurs écoles, leurs universités, leurs mosquées, leurs églises, leurs infrastructures et toutes leurs capacités, à cesser de le faire afin qu’ils ne soient pas considérés comme complices de la responsabilité de ces crimes. Il a exhorté les États dont les citoyens participent à l’armée d’occupation israélienne et à ses crimes contre le peuple palestinien à prendre les mesures juridiques nécessaires pour les tenir responsables et les empêcher de le faire.
Il a également condamné le ciblage des travailleurs, des installations et des véhicules des organisations internationales travaillant dans les domaines humanitaire et de secours, y compris le ciblage des bâtiments de l'UNRWA, et a tenu Israël pleinement responsable de ces crimes, qui reflètent l'approche des forces d'occupation israéliennes dans le traitement des employés et des travailleurs de l'ONU dans les domaines humanitaire, médical et de secours à l'échelle mondiale.
Le Conseil de la Ligue des États arabes a salué les efforts déployés par le membre arabe non permanent du Conseil de sécurité, la République algérienne démocratique et populaire, pour suivre l'évolution de la question palestinienne au sein du Conseil de sécurité, mettre un terme à l'agression israélienne sur la bande de Gaza, parvenir à un cessez-le-feu et obtenir l'adhésion à part entière de l'État de Palestine à l'Organisation des Nations Unies.
Il a affirmé son soutien à toutes les mesures prises par la République arabe d’Égypte pour faire face aux répercussions de l’agression israélienne brutale sur Gaza, et son soutien à ses efforts pour fournir une aide immédiate, durable et adéquate à la bande de Gaza. Il a également approuvé les mesures prises par l’Égypte pour défendre les droits du peuple palestinien et sa sécurité nationale, qui est un élément essentiel de la sécurité nationale arabe.
Le Conseil a salué les récentes résolutions du Conseil des droits de l’homme affirmant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, exigeant la responsabilité, la fin de l’impunité et condamnant le système de colonisation. Elle a également salué la prolongation par le Conseil des droits de l’homme du mandat de la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé, Mme Francesca Albanese, et a exprimé sa satisfaction pour ses positions et ses rapports, qui sont conformes au droit international.
Les ministres ont affirmé que toutes les mesures nécessaires seront prises pour assurer le boycott de toutes les entreprises et établissements commerciaux opérant dans les colonies coloniales israéliennes et avec le régime d'occupation coloniale israélien dans les territoires palestiniens et arabes occupés en 1967, tels que répertoriés dans la base de données mise à jour publiée par le Conseil des droits de l'homme le 30 juin 6, et pour tenir ces entreprises responsables des conséquences de leurs actions illégales.
Français Il a fermement condamné les politiques et pratiques de construction et d'expansion des colonies israéliennes, et a appelé le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités envers la mise en œuvre effective de sa résolution n° 2334 de 2016 et à ne pas se contenter d'écouter les rapports sur les violations israéliennes de celle-ci, et à œuvrer pour tenir responsables ceux qui violent la résolution, et à affronter et arrêter la construction et l'expansion des colonies illégales, le mur d'annexion et d'expansion, le déplacement forcé de la population palestinienne et la démolition de ses propriétés, et à souligner que le boycott de l'occupation israélienne et de son système colonial est l'un des moyens efficaces et légitimes de résister et d'y mettre fin et de parvenir à la paix, et à appeler tous les pays, institutions, entreprises et individus à cesser toute forme de relations avec le système d'occupation coloniale israélien et ses colonies qui violent le droit international, y compris l'interdiction de l'entrée de colons israéliens illégaux dans les pays, et à rejeter toutes les tentatives de criminaliser ce boycott et de faire taire les voix sous prétexte d'« antisémitisme ».
Il a également condamné le système d'apartheid imposé et pratiqué par Israël, puissance occupante, contre le peuple palestinien par le biais de politiques, de lois et de plans israéliens systématiques visant à persécuter, réprimer, dominer et disperser le peuple palestinien, à porter atteinte à la liberté de mouvement, à perturber la vie familiale, à provoquer des déplacements forcés, des exécutions illégales, des détentions administratives, la torture, la privation des libertés et des droits fondamentaux, à saper la participation politique, à entraver l'économie et le développement humain, à exproprier des terres et des biens, et d'autres pratiques racistes israéliennes contre le peuple palestinien, qui constituent un crime contre l'humanité et une violation flagrante des lois internationales pertinentes, notamment la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, la Convention internationale sur l'élimination et la répression du crime d'apartheid et le Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Il a souligné l’importance des rapports et des résolutions des institutions locales et internationales de défense des droits de l’homme, des parlements et des églises qui exposent, avec des preuves juridiques, le système d’apartheid israélien, et a appelé la communauté internationale à affronter le système d’apartheid israélien contre le peuple palestinien.
Le Conseil de la Ligue a salué les efforts égyptiens et algériens pour parvenir à la réconciliation nationale palestinienne.
Il a affirmé son soutien aux efforts et aux initiatives palestiniens visant à obtenir justice pour le peuple palestinien pour l’injustice actuelle et historique qu’il a subie, et à tenir responsables les responsables de tous les crimes commis contre lui par le biais des mécanismes de justice internationale. Il a également appelé à la fourniture de conseils juridiques et du soutien technique et financier nécessaire à ces efforts.
Il a appelé le Comité consultatif juridique, formé conformément à une décision du Sommet arabe dans le cadre de la Ligue des États arabes, à mener à bien les tâches qui lui ont été assignées à cet égard.
Il a affirmé son refus de reconnaître Israël comme un État juif et a condamné la politique raciste systématique d’Israël consistant à promulguer une législation discriminatoire qui porte atteinte aux droits historiques du peuple palestinien, notamment le droit à l’autodétermination et le droit des réfugiés au retour. Et de saluer et de soutenir la ténacité des Palestiniens à l’intérieur d’Israël en 1948.
Les ministres des Affaires étrangères ont affirmé la mise en œuvre des décisions du Conseil de la Ligue aux niveaux du sommet et ministériel concernant la lutte contre les attaques israéliennes contre la cause palestinienne et la sécurité nationale arabe en Afrique. Ils ont également réaffirmé leur rejet de l’obtention par Israël, puissance occupante, du statut d’observateur auprès de l’Union africaine, ont appelé les États frères et amis de l’Union africaine à poursuivre leurs efforts pour empêcher Israël d’obtenir une telle adhésion, et ont souligné le renforcement du travail avec l’Union africaine pour soutenir la cause palestinienne et ses résolutions dans les forums internationaux.
Le Conseil de la Ligue a appelé à la poursuite de l’action arabe et islamique commune au niveau des gouvernements, des parlements et des syndicats pour soutenir la cause palestinienne. Elle a également appelé le Secrétaire général de la Ligue à continuer de consulter et de coordonner avec le Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique sur diverses questions et mesures liées à la cause palestinienne, ainsi que sur les mécanismes de mise en œuvre des résolutions arabes et islamiques à cet égard.
Le Conseil a salué les positions internationales et populaires soutenant la cause palestinienne et condamnant le crime de génocide commis par Israël contre le peuple palestinien, ainsi que les efforts diplomatiques et juridiques entrepris par les pays et les organisations de défense des droits de l’homme dans le cadre des mécanismes de justice internationaux et nationaux, y compris les efforts de la République d’Afrique du Sud pour poursuivre Israël devant la Cour internationale de Justice pour génocide. Elle a exhorté les pays épris de paix et attachés au droit international à se joindre à ces efforts et à ces initiatives juridiques.
Le Conseil a appelé au maintien du mandat des deux groupes arabes au sein du Conseil des droits de l’homme et de l’UNESCO pour soutenir et surveiller la mise en œuvre de cette résolution et des résolutions de la Palestine dans les deux organisations.
Les ministres des Affaires étrangères ont chargé le Groupe arabe aux Nations Unies de mobiliser le soutien aux résolutions relatives à la question palestinienne à l’Assemblée générale et de poursuivre les efforts au sein du Conseil de sécurité pour assumer ses responsabilités dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales, la fin de l’occupation et l’arrêt de toutes les pratiques israéliennes illégales. Français Ils ont également chargé le Conseil de prendre des mesures pour geler la participation d'Israël à l'Assemblée générale des Nations Unies, sur la base de son non-respect des buts et principes de la Charte des Nations Unies, de sa menace à la paix et à la sécurité internationales et de son manquement à ses obligations qui étaient une condition de son adhésion aux Nations Unies, sur la base de l'avis consultatif rendu par la Cour internationale de Justice le 19 juillet 7. Ils ont également chargé le Groupe arabe aux Nations Unies de suivre la mise en œuvre de la résolution 2024 (2334) du Conseil de sécurité sur les colonies israéliennes illégales et de suivre l'obtention de la pleine adhésion de l'État de Palestine aux Nations Unies, en plus de prendre toutes les mesures nécessaires pour faire face à la candidature d'Israël à l'adhésion ou à un poste dans les organes et comités des Nations Unies, et de faire face aux tentatives de saper les résolutions liées à la question palestinienne.
Les ministres ont demandé au Secrétaire général de suivre la mise en œuvre de cette résolution et de soumettre un rapport sur les mesures prises à cet égard à la prochaine session du Conseil.
(est fini)