
Djeddah (UNA) – L’Ambassadeur Samir Bakr, Secrétaire général adjoint pour les affaires de la Palestine et d’Al-Qods à l’Organisation de la coopération islamique (OCI), a prononcé le discours du Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), M. Hussein Ibrahim Taha, lors de l’événement commémorant le 77e anniversaire de la Nakba palestinienne, qui s’est tenu aujourd’hui au siège de l’OCI à Djeddah. L’événement a également présenté une exposition organisée en coopération avec la Délégation permanente de l’État de Palestine et l’Union des agences de presse de l’OCI.
« La commémoration du 77e anniversaire de la Nakba palestinienne incarne sa présence profondément enracinée dans la mémoire collective de la nation islamique et affirme notre esprit de solidarité et de soutien absolu aux droits du peuple palestinien inébranlable », peut-on lire dans le communiqué. « À cette occasion, j’exprime mon respect et ma reconnaissance au peuple palestinien en lutte, qui a réussi pendant des décennies à rester ferme sur sa terre, à défendre ses droits légitimes et son caractère sacré, à adhérer à son identité nationale et à affirmer que la volonté de vivre est plus forte que tous les crimes de déplacement, de destruction et de tentatives de liquidation de sa juste cause. »
« La Nakba palestinienne est une tache sombre sur la conscience humaine et témoigne de l'absence de justice internationale et de l'incapacité à rendre justice au peuple palestinien opprimé, qui continue de gémir sous le joug d'une occupation brutale et d'endurer les souffrances humaines les plus intenses, les déplacements et le déni de son existence et de ses droits légitimes. Alors que plus de six millions de réfugiés palestiniens vivent dans des camps depuis 77 ans, espérant retourner dans leur patrie, les chapitres de la Nakba et ses répercussions perdurent à travers les crimes de destruction, de déplacement forcé, de nettoyage ethnique et de génocide commis par l'occupation israélienne, qui ont conduit, depuis le 7 octobre 2023, au martyre et aux blessures de plus de 200 XNUMX Palestiniens, dont une majorité de femmes et d'enfants, sans aucune dissuasion politique, juridique ou humanitaire », a-t-il ajouté.
Il a souligné : « À cet égard, nous réitérons la responsabilité de la communauté internationale de mettre immédiatement fin à l'agression israélienne, aux colonies et à l'occupation coloniale, et d'activer les mécanismes de justice internationale pour tenir Israël, la puissance occupante, responsable de ses crimes contre l'humanité, mettre fin à l'impunité et rectifier l'injustice historique qui continue d'être infligée au peuple palestinien. »
Le discours comprenait un rejet et une condamnation des politiques d’occupation israéliennes fondées sur la colonisation et le déplacement forcé de la bande de Gaza, ainsi que des tentatives d’annexion et d’imposition d’une prétendue souveraineté sur la Cisjordanie, y compris Jérusalem. « Nous mettons en garde contre le danger que représente l’occupation israélienne qui cible les camps palestiniens en Cisjordanie et détruit leurs infrastructures dans le cadre de tentatives visant à les arracher de la géographie de la mémoire de la Nakba et du déplacement de 1948, et à effacer leur rôle dans la préservation de l’identité nationale palestinienne, et à les déraciner en tant que symbole incarnant la détermination du peuple palestinien à persévérer et à survivre. »
Il a poursuivi : « Nous exprimons notre gratitude à l'UNRWA, qui est systématiquement ciblée par l'occupation israélienne, car elle représente une lueur d'espoir dans l'obscurité de la Nakba en cours et un témoin international de la Nakba palestinienne. Nous affirmons également que le rôle de cette agence des Nations Unies est irremplaçable, car elle incarne la responsabilité et l'engagement de la communauté internationale à protéger les droits des réfugiés palestiniens, y compris le droit au retour, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies, en particulier la résolution 194. »
Il a déclaré que la commémoration de la Nakba met en lumière d’autres formes de souffrance palestinienne, notamment la souffrance de plus de 10 XNUMX prisonniers palestiniens qui croupissent dans les prisons israéliennes dans des conditions dures et inhumaines, en violation systématique des principes les plus fondamentaux des droits de l’homme. Nous demandons à cette occasion leur libération et leur permettons de vivre dans la liberté et la dignité.
Dans son discours, le Secrétaire général a réitéré son soutien indéfectible aux droits inaliénables du peuple palestinien, au premier rang desquels son droit au retour et à l’établissement de son État indépendant dans les frontières du 1967 juin XNUMX, avec Jérusalem pour capitale.
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